Test de paternité : Utilité, reconnaissance d’un enfant

Test de paternité : Utilité, reconnaissance d’un enfant

3 mai 2020

La relation biologique entre la mère et sa progéniture s’établit facilement, tandis que pour le père la situation relative à la paternité s’avère être un peu compliquée. À l’heure actuelle, de beaucoup d’hommes désirent avoir une certitude sur la filiation qu’ils endossent ou une autre dont ils veulent bénéficier. Réaliser un test de cette envergure requiert des connaissances sur ce procédé avant de l’effectuer. C’est dans l’optique d’acquérir ces connaissances qu’il importe de développer les points essentiels sur le test paternité.

Qu’est-ce qu’un test de paternité ?

Concrètement, c’est une analyse de l’ADN de deux personnes, enfant ou adulte afin de mettre en exergue les liaisons génétiques, notamment l’identification du père biologique. Il est également d’usage pour évincer les doutes et éviter à quiconque d’avoir plusieurs pères. Cette procédure a évolué avec le temps et les résultats deviennent de plus en plus précis. Les tests de paternité sont régis par un régime strict en France, si ce n’est pas le cas dans d’autres pays.

Qui peut solliciter un test de paternité ?

Il est important de souligner que pour la législation française, la demande d’un test paternité n’est pas ouverte à toutes les personnes qui requièrent les services des établissements spécialisés. Seul le descendant représenté par sa mère jusqu’à un certain âge, 28 ans selon le Code civil, ou le prétendu père de l’enfant, qui détient cette capacité d’exiger un test de paternité. Toutefois avec les offres sur internet, la recherche de paternité devient facile et accessible. Des laboratoires se situant en dehors de l’Hexagone proposent leurs prestations rendant difficile l’effectivité de la loi. Les experts envoient le kit de prélèvement adn à la personne intéressée suivi d’un formulaire recueillant le consentement du concerné, même si cet accord n’est pas respecté en général.

Dans quelles mesures le test de paternité est requis ?

Outre l’établissement de la filiation entre deux individus, le test paternité peut être utilisé devant les tribunaux lors d’une action en recherche de paternité. Pour cette procédure judiciaire, toute personne qui a intérêt et muni d’un motif va demander l’autorisation du juge pour effectuer un test. Celà est dans le but de mettre à l’évidence un lien de paternité appuyé par les résultats du test. Une fois l’ordonnance acquise, le prélèvement d’un échantillon se fera dans les brefs délais.

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Dès le moment où la Cour admet cette expertise biologique ainsi que lesdits résultats, le lien de parenté s’appliquera d’une manière rétroactive avec toutes les obligations qui en découlent. Cette démarche de la recherche de paternité peut prendre du temps avec les incidents éventuels de la procédure.

Quels sont les types de tests de paternité ?

De prime abord, il y a le test standard ou recherche adn, qui consiste à prélever des échantillons de liquide buccal. Les professionnels garantissent la fiabilité des résultats du test à 99 %. Par la suite vient un test paternité plus complexe, réalisé lors du décès d’une des parties et qui consiste à entamer les tests adn sur la dépouille du défunt. Ce test paternité post-mortem requiert un établissement doté des outils spécifiques pour opérer cette expertise génétique avec beaucoup de précision. Par ailleurs, le test adn peut être réalisé à partir d’un cheveu sur une brosse, un mouchoir en papier, voire des mégots de cigarettes.

Comment le test de paternité s’effectue ?

Pour faire un test paternité, il faut une prise sang ou l’identification des empreintes génétiques grâce au liquide des muqueuses comme la salive ou encore les cellules épithéliales, ponctionnées sous forme d’un échantillon. La concrétisation de l’ensemble de cette opétaion prescrit des compétences spécifiques pour que le résultat du test n’induise pas en erreur.